L’image illustre une scène préoccupante : un dépôt sauvage de déchets dans un point d’eau, un phénomène fréquent dans de nombreuses villes et périphéries africaines. Ce type de gestion anarchique des ordures ménagères entraîne des conséquences graves sur l’environnement, les ressources en eau et la santé publique.
L’accumulation des déchets, notamment plastiques, favorise la pollution des sols et la contamination des eaux souterraines. Lors des pluies, ces déchets sont transportés vers les rivières et les retenues d’eau, aggravant la pollution et rendant l’eau impropre à la consommation. Cela affecte directement les populations qui dépendent de ces ressources pour leur approvisionnement en eau potable. De plus, les lixiviats, résultant de la décomposition des déchets organiques, infiltrent les nappes phréatiques, augmentant les risques de maladies hydriques comme la diarrhée et le choléra.
Au-delà des impacts sur l’eau, ces décharges sauvages sont des foyers de prolifération de vecteurs de maladies. Les moustiques, attirés par les eaux stagnantes issues des ordures, propagent le paludisme et la dengue. Les rongeurs et autres nuisibles favorisent la transmission de maladies telles que la leptospirose. En période de chaleur, la fermentation des déchets dégage des gaz toxiques, nuisant à la qualité de l’air et aggravant les maladies respiratoires.
Cette situation résulte en grande partie des mauvaises habitudes de gestion des déchets. Le jet anarchique des ordures, le manque d’infrastructures adaptées et l’absence de sensibilisation renforcent ce fléau. Pour y remédier, il est urgent d’adopter une gestion intégrée des déchets, incluant le tri, le recyclage et la valorisation des biodéchets. L’implication des collectivités, des citoyens et des entreprises est essentielle pour un cadre de vie sain et durable.
